Témoignage souvenir de Makhlouf DERRIDJ
Makhlouf DERRIDJ a été enseignant-chercheur à l'université d'Orsay avant de devenir professeur de mathématiques à l'Université de Rouen de 1971 à 2004. Il a dirigé le LMRS de 1997 à 1999.
33 ans à l'Université de Rouen
Avant Rouen
Je suis né en Algérie, du temps de l'Algérie française. En 1960, à l’École Normale d'Instituteurs de
Bouzaréah(1), mon prof de maths(2) m'a poussé à venir
en métropole, continuer dans le Supérieur. Grâce à l'obtention d'une bourse du gouvernement (français, car j'étais Français !)
cela fut possible.
Là, les choses se sont déroulées linéairement jusqu'à la l'Agrégation de Maths en 1966 et la thèse d'Etat en 1970 à Orsay.
Une anecdote amusante, sur la façon dont j'ai été nommé assistant à Orsay en octobre 1966; la rentrée avait lieu en Octobre à cette époque.
En septembre 1966, je déambulais sur le Campus d'Orsay lorsque j'ai rencontré
Monsieur Jacques Deny,
qui a été mon Professeur en Analyse et en DEA (théorie du Potentiel). Il avait, enroulé sous le bras, le journal Le Monde.
Il me demanda : « À propos Derridj, quel a été votre résultat à l'Agrégation ? ».
Je répondis « Reçu ». « Quel classement ? » ajouta-t-il.
Je lui communiquais mon rang. Visiblement satisfait, il déroula son journal et me demanda d'écrire sur une des marges mon adresse,
en m'informant qu'il se peut qu'il y ait un poste pour octobre. Pour ma part, j'étais dans l'attente d'une éventuelle nomination dans le secondaire,
peut-être en classes préparatoires. J'étais persuadé que je n'avais aucune chance de nomination de cette façon comme assistant à Orsay.
Ma surprise a été grande de recevoir une semaine après une lettre avec deux feuilles : l'une m'informant de ma nomination comme assistant,
l'autre consistant en un C.V. à remplir, style : âge, lieu et date de naissance, etc.
Quelques semaines après je faisais ma rentrée comme enseignant à Orsay !
Cela doit faire rêver les candidats actuels aux fonctions équivalentes.
J'y repensais chaque fois que j'ai eu à étudier les dossiers de candidats enseignant-chercheur dans les années 1980-2000.
Mon arrivée à Rouen
J'ai été recruté à l'Université de Rouen en 71-72,
après avoir exercé 4 années à Orsay (c'était à cette époque
un campus de la faculté des sciences de Paris), comme
assistant puis maître-assistant, et deux ans à l'Université
Paris 6 comme maître de conférences provisoire(3).
C'est dans cette dernière université que j'ai connu Claude Bardos,
à qui j'expliquais les détails de ma thèse de doctorat d'état,
et qui était maître de conférences à l'Université de Rouen.
Il me conseilla de me porter candidat au poste devenu vacant
suite à son départ de l'Université de Rouen. C'est
ainsi que j'ai intégré cette dernière.
Je pense que ce
qu'on attendait de moi, à cette époque, était,
dans une première phase, qui dura trois ans, d'assurer l'encadrement
de ce qui se faisait en DEUG, où les enseignements étaient assurés
sous forme de T.D. (sur la base de fiches établies après un fort travail
d'une équipe d'assistants et maîtres-assistants qui étaient eux-mêmes
recrutés depuis peu d'années). Ce qui me distinguait de ces derniers
était que j'étais responsable de l'harmonisation des divers groupes,
sinon j'assurais mes six heures de présence auprès des étudiants comme eux
(au lieu des trois heures statutaires de cours magistral hebdomadaire).
Dans une deuxième phase, après ces années, on comptait sur moi
pour assurer des cours de licence (et plus tard de maîtrise) en analyse, tout
particulièrement le cours de distributions, en le régénérant et l'ouvrant
aux applications possibles, en particulier en « Équations aux Dérivées Partielles ».
L'inquiet
Revenant à mes trois premières années en DEUG, je remarquais vite
que le programme établi dans les fiches était abstrait, dans le sillage
des « mathématiques modernes » en vogue à l'époque (on était dans les premières années
de l'après 1968!). Aussi fallait-il passer de table en table, expliquer avec patience
de très nouvelles notions à des étudiants fraîchement sortis de terminale.
Le système choisi d'enseignement me permettait d'avoir des relations
de confiance avec mon groupe. Combien de fois avons-nous, mes étudiants et moi,
été à midi, prendre un sandwich dans un café (le Drakkar je crois) à continuer
à parler de ces nouvelles mathématiques, mais aussi à recueillir leurs remarques
et souhaits. C'est ainsi que, petit à petit, ils me firent savoir qu'ils désiraient
avoir des exercices un peu plus concrets. De mon côté, j'en informais mes collègues
aux réunions (une par semaine !) d'harmonisation. Mes réflexions et
ce que je rapportais m'ont valu le surnom « l'inquiet ». Je crois que c'est Yves Célanire
qui m'en affubla. Cela n'empêchait pas mes collègues (outre Yves Célanire, il y
avait Dominique Cellier, Bernard Lannuzel, Lucien Verney... ) et moi d'avoir
d'excellentes relations.
J'avoue garder une certaine nostalgie de ces années-là, particulièrement de
ces étudiants de première année tout juste sortis du lycée, venant des campagnes
environnantes (c'est avec eux que j'ai entendu « Pays Cauchois ») qui me parlaient,
hors les maths, un peu de leur vie.
Nouvel enseignement
Après ces trois années d'enseignement en DEUG, je fus confronté les années suivantes
à un problème auquel je ne m'attendais pas. Lors d'un conseil de fin d'année universitaire
consacré à la répartition des services, le département de mathématiques, (ou plutôt ses
membres) me poussa à demander à assurer le certificat de « Distributions ». Mais l'enseignant
qui y officiait ne l'entendait pas de cette oreille, considérant que c'était à lui
de décider du moment où il cèderait cette unité. Pour ne pas m'étendre,
disons que l'affaire est remontée jusqu'à la Présidence. Grâce à l'appui de la quasi-totalité
du département de mathématiques et mes bonnes relations avec M. Rollin, doyen de l'U.E.R. de
sciences et techniques, j'ai fini par avoir gain de cause. Il faut dire que les mathématiciens
attendaient beaucoup d'un enseignement renouvelé en « Distributions ».
J'ai assuré en plus un enseignement « Géométrie différentielle ». J'y ai consacré tout mon
enthousiasme. J'espère l'avoir transmis aux étudiants (certains sont encore présents
à l'Université) qui ont suivi ces deux enseignements. Je finis sur ce chapitre sur l'enseignement,
en parlant un peu de la préparation à l'agrégation, où il a fallu avec quelques collègues inaugurer
et investir. Là, c'est un autre plaisir, celui d'échanger avec des étudiants plus matures,
(je le faisais déjà avec les étudiants de maîtrise). Puis-je me laisser à un peu de
vanité en disant combien j'ai été ému lorsque j'ai reçu des Etats-Unis une carte postale d'un
ancien étudiant (maintenant professeur là-bas) qui écrivait « J'ai toujours la nostalgie
de vos cours de géométrie différentielle que vous donniez de 16h à 18h le vendredi ».
Après ce long développement sur l'enseignement, que j'ai passionnément aimé, j'aimerai
parler de son complément naturel à l'Université, à savoir la Recherche.
Recherche en analyse
Jean-Pierre Raoult a très bien expliqué que, comme nous étions arrivés
jeunes enseignants-chercheurs dans une université encore plus jeune, tendre à créer « une recherche »,
pour nous en mathématiques, n'était pas chose aisée. La plupart du personnel enseignant de cette époque
(pas loin de la quasi-totalité), était dans la mouvance « Probabilités-statistique ».
Ainsi, je suis resté, pendant plusieurs années encore, membre de
l'Equipe d'Analyse du département de Mathématiques d'Orsay. Cependant,
nous avons constitué une mini-équipe d'Analyse à Rouen,
avec les encouragements de Jean-Pierre Raoult,
qui permettait en même temps d'y intégrer quelques membres du département
qui n'étaient pas en « Probabilités-Statistique ».
C'est ainsi que je fis une demande à l'U.F.R. de sciences (dont le doyen de l'époque, M. Rollin,
était de grande valeur et très estimé). Faisant les choses avec sérieux, il demande un rapport sur moi,
externe à l'Université, rapport que les services de l'U.F.R. m'ont transmis.
J'eus ainsi une petite aide à ma mini-équipe d'Analyse
(qui comprenait aussi, Mme Aline Surin, professeur qui n'était pas
à proprement parler une analyste).
Cette situation, anormale à cette heure-ci, chercheur à Orsay, enseignant à Rouen, reconnu directement
par l'U.F.R. de Rouen d'une mini-équipe d'Analyse de Rouen, convenait à tout le monde à l'époque
(la vraie recherche au département de maths celle de « Probabilités-Statistiques » était bien occupée
à se constituer réellement et à résoudre ses multiples problèmes autres que mathématiques).
Au fur et à mesure du développement d'abord de l'équipe de « Proba-Stat » (voir l'excellent
souvenir de Jean-Pierre Raoult), ensuite de celle « d'Analyse » ce qui prit de nombreuses années et grâce
à l'activité débordante du même Jean-Pierre Raoult, des besoins de quelque chose qui puisse
représenter globalement les matheux de Rouen (surtout vis-à-vis de nos plus proches voisins dans
l'Université, à savoir les physiciens) se sont fait sentir. De mon côté, avec le développement
plus qu'honorable des enseignements d'Analyse (grâce en partie à la présence d'étudiants
de grande valeur, très motivés, conscients que des enseignants de Rouen mettaient à leur disposition
des programmes qui n'avaient rien à envier à ceux des facs parisiennes dont je garderai
toujours un très bon souvenir), poussait aussi à cette sorte de regroupement.
Au fur et à mesure de ce cheminement, des postes de professeurs et de maîtres de conférences ont été aussi créés en mathématiques autres que « Proba-Stat », en particulier en Analyse Numérique, ceci dès la fin des années 80. Un poste en Analyse a été aussi publié dans les années 90, sur lequel nous avons recruté Chao-Jiang Xu. Ce dernier recrutement a encore renforcé, après les précédents, l'équipe d'Analyse de Rouen au sein du laboratoire Raphaël Salem dirigé depuis pas mal d'années par Claude Dellacherie, qui a succédé à Jean-Pierre Raoult.
Mon intégration entière dans le laboratoire s'est faite dans les années 80 où j'ai commencé à assurer en DEA des cours d'analyse (Equations aux Dérivées Partielles, analyse complexe). J'eus ainsi des élèves en thèse. Mon premier élève rouennais, Stéphane Maingot a suivi un parcours particulier : il est venu à Orsay suivre mon cours de DEA et a préparé sa thèse avec moi dans le sillage de son mémoire de DEA. Un autre bon étudiant a failli faire de même, Olivier Guibé, qui finalement devant les difficultés matérielles a préféré travailler avec Dominique Blanchard qui, à cette époque, avait des relations avec Paris 6. De plus, en leur matière, le nombre s'étoffait assez rapidement avec les arrivées de Patrizia Donato et Léo Glangetas. Je me mis alors à assurer des cours de DEA à Rouen et à faire travailler quelques élèves qui, pourtant, savaient qu'en Analyse les débouchés étaient plus limités. Mais plusieurs s'accrochèrent, dont, Benoît Ben Moussa(4), qui je crois, a obtenu un poste dans une université normande, tout comme Stéphane Maingot professeur au Havre. Mon dernier élève, Nordine Mir, bien plus connu des universitaires de Rouen, n'a pas été de mes élèves de maîtrise de Rouen, mais seulement en DEA -à Rouen). Étudiant brillant, j'ai fait ce que j'ai pu pour l'aider à mettre les pieds dans l'arêne internationale où il s'est vite retrouvé à l'aise (invité à de nombreuses reprises au USA, notamment par M.S. Baouendi qui a été mon directeur de thèse à Orsay).
Promu directeur
C'est en 1997 que Claude Dellacherie, voulant quitter ses fonctions de directeur du LMRS
(ce que tout le monde déplorait) a amicalement fait pression sur moi afin que je me porte candidat
à son remplacement. Ma réaction première a été de refuser, au vu de l'immense tâche qui m'attendait,
ne serait-ce que pour tout ce qui était gestion, à tout point de vue.
Il entreprit alors un travail de sape, me sortant un argument à chacune de nos entrevues. De mon
côté j'étais sensible à la confiance qu'il plaçait en moi et aussi aux sollicitations de beaucoup
de mes collègues (ne serait-ce qu'une possible disparition du label CNRS, si jamais ce dernier
n'agréait pas un candidat proposé, mais je savais que ce dernier argument n'était fait que pour
augmenter la pression.)
Un argument a été parmi les déterminants, c'est la présence d'un Directeur adjoint des plus
compétents, je veux parler de Gérard Grancher que tout le monde connaît et apprécie
(et au-delà des mathématiques).
Il ne faisait aucun doute dans mon esprit que si je me portais candidat et si j'étais élu ce serait
lui qui serait toujours directeur adjoint.
Cela pourrait vous amuser, mais après mon acceptation, j'ai appris plein de choses : « profession de foi »,
ce que Gérard m'a appris patiemment, faire campagne dans les règles de l'art (un professeur de l'INSA
était aussi candidat). Dans ma profession de foi, j'ai dit ce que je pensais bon pour le labo et qu'il
n'était pas dans mon intention de faire je ne sais quel nettoyage qu'on craignait sous le pression du CNRS.
Malgré quelques racontars sur moi, j'ai été élu facilement.
Devenu directeur
Alors a commencé mon « éducation ». Elle fut difficile dès le début, à cause surtout du cas compliqué du LMRS qui était écartelé entre l'Université et l'INSA, surtout concernant la gestion du « nerf de la guerre », les finances. Etant néophyte en la matière, j'ai fini au bout de plusieurs mois de tiraillement (le sens de la diplomatie de Gérard Grancher a évité le clash à plusieurs reprises), j'ai demandé aux autorités de tutelle de me préciser les « véritables prérogatives » d'un directeur de laboratoire associé au CNRS et tout particulièrement, réparti entre deux organismes jaloux de leur pouvoir. La réponse du Directeur de la section mathématiques du CNRS était « carrée » et ne laissait place à aucun doute. C'est alors que j'ai contacté le Directeur de l'INSA pour essayer de régler le problème qui se posait. Sa réponse ne se fit que bien plus tard, m'exposant « les pouvoirs d'un directeur de l'INSA et de son ordonnateur ». J'ai appris les « fonctions d'un ordonnateur » à cette occasion. Les choses sont vite remontées au niveau supérieur : j'ai été reçu par le Président de notre université pour qu'il m'explique sa position. J'ai appris ainsi que le Directeur de l'INSA n'avait pas à discuter avec moi (sous-entendu avec moi qui avais un niveau administrativement inférieur au sien). Bien entendu je tenais au courant, au fur et à mesure, Gérard sur tout ce que je faisais. Il essayait de calmer mes actions et de me conseiller. Les choses sont allées jusqu'au déplacement du directeur de la section maths et physique du CNRS au département de maths de Rouen, puis finalement de la directrice du CNRS, Catherine Bréchignac, lors d'une réunion, au niveau de l'université, du Président de celle-ci et du directeur de l'INSA comme autorité de tutelle locale, et des directeurs adjoints des laboratoires associés de l'Université, réunion au cours de laquelle elle a tenu à rappeler les règles concernant les laboratoires, de façon ferme.
Dès lors, j'ai laissé les choses se dérouler normalement et la situation se régler d'elle-même. Concernant la gestion, j'allais dire courante, Gérard et moi (surtout Gérard) tenions la baraque. Mais je crois que j'adressais pas mal de courriers au Ministère et au CNRS pour défendre notre labo (demande de crédits, de postes étaient plutôt adressés à l'Université). Les réunions locales au niveau de l'Université, où se répartissaient les crédits entre labos posaient aussi quelques problèmes, chaque représentant se battant pour en prendre le plus. J'ai cependant été étonné de voir qu'un labo brassant des sommes par dizaines de milliers de francs pouvait se battre pour contester des sommes allouées (par centaines de francs) à un labo moins budgétivore. Il m'est arrivé de claquer la porte d'une telle réunion, outré d'un tel comportement, mettant dans l'embarras mon directeur-adjoint. Cependant cela ne portait pas à conséquence et n'empêchait de garder de bonnes relations avec mes collègues des autres disciplines.
J'ai décidé de ne pas me représenter à un nouveau bail de directeur en 1999, tout comme j'ai fait valoir mes droits à la retraite en 2004 (en avance sur l'âge habituel de départ à la retraite), quelques soucis de santé aidant à m'y résoudre. Je tiens à dire ici combien j'ai apprécié mes années passées à l'université, avec mes collègues d'abord, ensuite avec mes étudiants, en particulier en maîtrise, qui me donnaient toutes les satisfactions que j'attendais de mon métier d'enseignant. Je tiens également à remercier ceux qui m'ont aidé dans mes fonctions de directeur du LMRS, en premier Gérard Grancher, mais aussi les collègues qui m'ont remplacé au pied levé dans mes enseignements, de maîtrise en particulier, Chao-Jiang Xu et Nordine Mir, lors des longs mois de convalescence, au début des années 2000.
Pour conclure
Je finirai en disant que je ne m'attendais pas à éprouver une telle émotion, en revoyant plusieurs de mes collègues, de toutes les périodes de mon séjour à l'Université de Rouen, car il y en a eu pas mal de telles périodes en 33 ans de présence à Rouen ; collègues que j'aimerai bien citer mais qui sont trop nombreux pour cela. Qu'ils en soient tous remerciés.
J'ai été impressionné par le développement du LMRS, depuis mon départ en septembre 2004. Que de nouveaux visages ai-je aussi vus aux côté de mes anciens collègues ? Tous visiblement bien intégrés à Rouen. J'ai particulièrement fait la connaissance de Pierre Calka, dont je n'ai eu jusque là que des échos de la part de Nordine Mir, échos élogieux; Pierre Calka que j'ai trouvé très dynamique. Enfin quelques mots sur le personnel administratif, dont je ne connaissais pas les membres. J'ai été impressionné par le dynamisme de ceux-ci et leur aisance à faire face à une réception de congressistes. Ils ont contribué à la grande réussite de ces « RMR », marquées par des conférences de qualité, pendant lesquelles je me suis surpris à assister avec grand intêret à la plupart d'entre elles. Pour tout cela je remercie les organisateurs qui m'ont invité.
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1. Sur la photo ci-contre de la promotion 1958 de l'ENIB, je suis au second rang, le troisième en partant de la droite. ↩
2. Il s'agit de M. Denis GERLL (1913-2009), qui fut par la suite professeur au lycée Louis-le-Grand à Paris. Sur la photo M. Gerll est assis au premier rang, le quatrième en partant de la droite. Pour en savoir plus. ↩
3. Actuellement, cela correspond à un professeur de seconde classe. ↩
4. Benoît Ben Moussa est actuellement le directeur du département Hygiène, Sécurité et Environnement de l'IUT du Havre. ↩